L’été austral apporte son lot de précipitations et de consolation… Ne dit-on pas qu’après la pluie, viennent les fruits ? Souvent boudée en raison de la chaleur étouffante et de l’humidité ambiante, la saison est pourtant synonyme d’abondance, elle apporte joie et réconfort dans les foyers. Quel plaisir de se blottir sous le tifaifai en croquant les fruits du jardin ! Les vacances viennent tout juste de commencer, pas toujours évident d’occuper les enfants, c’est pourquoi l’équipe de Moana Voyages a décidé de vous partager sa recette du beignet à la banane. Inutile de le nier, nous savons reconnaître un amateur de friture quand nous en voyons un…
Vous pouvez envoyer les enfants dans le jardin (ou chez l’épicier du coin) et commencer à fouiller dans vos fonds de placard : tout ce qu’il vous faut c’est :
Attachez bien votre pareo, ça va secouer du coco ! Rappelez les enfants, leurs amis, leurs cousins, on n’a jamais assez de main d’œuvre… retroussez vos manches et commencez à éplucher vos bananes avec amour et tendresse. Posez-les dans un bol ou une assiette creuse et écrasez-les à l’aide d’une fourchette.
Ajoutez les œufs, le sucre et la farine et mélangez le tout avec vigueur, ouvrez l’œil un grumeau s’est caché dans la préparation, saurez-vous le retrouver ?
Par conscience professionnelle, vous pouvez tremper un doigt dans le bol pour vous assurer de l’homogénéité de la mixture mais gardez-en pour les beignets…
Rajoutez un peu d’eau au besoin et laissez reposer la pâte quelques instants. 1 minion, 2 minions, 3 minions…
Il est temps de mettre l’huile à chauffer. Veillez à ce qu’elle ne soit pas trop chaude avant d’y incorporer la pâte, autrement vous beignets ne seront crus à l’intérieur et carbonisés à l’extérieur… « ‘Ua pa’apa’a roa tā ‘oe mā’a », si on vous dit ça, c’est généralement mauvais signe…
On réquisitionne tout le petit monde et on s’affaire à préparer de petites boules à l’aide de cuillères ou avec les mains, comme le font les grands-mères chez nous. On attend que les beignets bronzent un peu et on les retire du feu une fois leur enrobage légèrement doré.
Et là se pose le dilemme cornélien : sucre glace, miel ou chocolat ? On vous laisse débattre sur la question, nous on retourne aux fourneaux !
Tama’a maitai !