Moana Voyages vous propose de partir à la découverte d’un lieu capital de l’histoire de la Polynésie française, symbiose de l’Europe et de la Polynésie. Aujourd’hui considéré comme un incontournable de tout séjour à Tahiti, la Pointe Vénus et son phare demeurent encore méconnus. Bordé d’une sublime plage de sable noir, c’est le point le plus au Nord de l’île.
Pour l’anecdote, la Pointe Vénus tient son joli nom du capitaine James Cook qui, selon la légende, s’y est rendu afin d’observer le passage de Vénus devant le soleil en 1769.
En 1867, le capitaine Wallis arrive à Tahiti à bord du « Dolphin » et accoste alors dans la baie de « Matavai » après avoir navigué pendant plus de cinq mois à travers le Pacifique.
Avant d’accoster, le Dolphin avait d’ores-et-déjà longé les côtes de Tahiti et croisé de nombreuses baies propices au débarquement, toutes plus attrayantes les unes que les autres.
Pourquoi alors avoir choisi la baie de Matavai ?
Durant son périple au large de Tahiti, le capitaine Samuel Wallis avait essayé d’accoster dans de nombreuses baies : il avait en premier lieu opté pour Mataiea,
Papeari et Taravao, au Sud de l’île, avant de se tourner vers l’Est, du côté de Mahaena.
Or, des centaines de pirogues à balancier se sont élancées du rivage afin de venir à la rencontre du Dolphin.
Le capitaine Wallis préféra ne prendre aucun risque et renonça donc à accoster devant ces manifestations hostiles.
Néanmoins, l’équipage, épuisé, est venu à manquer d’eau et de vivres, c’est pourquoi
ils décidèrent de jeter l’ancre, quoi qu’il advienne.
Ils optèrent pour la baie de Matavai, qui était incontestablement l’une des plus attrayantes.
Malheureusement, alors qu’ils se rendaientt vers cette fameuse baie, le navire du capitaine Wallis heurta un rocher et le navire fut immobilisé
pendant plus d’une heure. très vite, des dizaines de pirogues affluèrent afin de mettre à sac le navire. Heureusement pour le capitaine, une bise fortuite permit de dégager le Dolphin qui dut battre en retraite, à la recherche d’un autre site de mouillage. Depuis lors, ce banc de corail se dénomme le « Banc du Dolphin », en mémoire à l’échouage du navire.
L’arrivée de Wallis dans la baie de Matavai marqua le début d’un siècle riche en évènements :
Ce phare de la Pointe Vénus demeure le seul et unique phare de Tahiti, plus connu sous le nom de « Teara o Tahiti » en tahitien. Cette tour carrée de 8 étages et haute de 25 mètres fût édifiée en moellons et coraux par Thomas Stevenson, aidé de maçons tout droit venus de Mangareva.
Pour la petite anecdote, durant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la commune de Mahina (ville où est située le phare) avaient peint sur le phare des cocotiers afin de le camoufler et retirer ainsi tout point de repère à la flotte japonaise qui risquait de débarquer. Ce bâtiment, construit au beau milieu d’une cocoteraie, devint ainsi invisible.
Le phare était tellement bien caché qu’il arrivait même au gardien de ne pas le retrouver les soirs où il buvait. Il grimpait alors à un cocotier, pensant gravir les escaliers du phare.
Après avoir été délaissée après 50 ans au profit du port de Papeete, la Pointe Vénus retrouve aujourd’hui sa popularité auprès des étrangers et attire de plus en plus de touristes chaque année.
Toujours en activité de nos jours, le phare de la pointe Vénus se veut vestige de l’évolution de l’histoire du Pacifique guidant les navires à l’approche de Tahiti, il est également utilisé pour la navigation aérienne grâce à ses lentilles additionnelles pour faisceaux aériens.
La Pointe Vénus avec sa longue plage de sable noir, son eau émeraude, son phare mythique et son historique est un lieu plein de charme, un « indémodable » de Tahiti. Idéal pour tout type de tourisme : Tourisme culturel, sportif, de loisirs…
La Pointe Vénus, lieu empreint d’une forte histoire, symbole de la rencontre entre Européens et Polynésiens, est le lieu idéal où se promener, se baigner, faire du surf et en apprendre davantage sur l’histoire de la Polynésie.
Photos : © Tahiti Tourisme